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Titre du blog : SEGA MALOYA ARTISANAT
Auteur : couleurskreolreunion
Date de création : 22-07-2010
 
posté le 25-07-2010 à 07:08:57

La Réunion, une mosaïque de cultures.

    

 Carrefour des cultures dans une île française

 

Il est merveilleux de voir dans une même ville, les clochers d'une église, le minaret de la mosquée, le temple chinois, et le temple malbar, rivalisant tous dans leur beauté, tantôt par leur sculpture chargée et ostentatoire, tantôt par leur sobriété et leur discrétion.
Toutes les religions sont librement pratiquées, tout les chrétiens, musulmans, juifs, hindous, bouddhistes se serrent la main, échangent, rient, une leçon d'universalité.
Le chant du muezzin répond souvent aux cloches des églises.

Même si ces communautés ne se mélangent pas, il existe de réels rapports d'amitié qui rassemblent en maintes occasions ces différentes  cultures.

 

                    L'influence de l'Inde.

 

       

Divers communautés indiennes vivent sur notre île et influencent considérablement la vie de tous les jours. De nombreux temples d'une richesse architecturale exceptionnelle embellissent les villes. 

Une activité spirituelle très intense  y règne, particulièrement les jours de fête.

 


 

L'AYURVEDA 

 

 

L'Ayurvéda est la "connaissance de la vie", un savoir profond et spirituel, hérité de l'Inde ancienne.
C'est une philosophie et un art de vivre.
A ce titre, il dispense des conseils pratiques pour être bien avec soi-même et avec les autres.

 

"Si tous les matins, au réveil, nous n'avons pas envie de commencer notre journée souriants et enthousiastes, cela signifie que quelque chose ne fonctionne pas très bien en nous, qu'il y a un déséquilibre, un dysfonctionnement"

L'Ayurvéda enseigne alors comment rééquilibrer les énergies sur le plan physique, vital, mental, psychique et spirituel, pour être bien dans sa peau et évoluer.
Tout naturellement, la médecine ayurvédique est une branche de l'Ayurvéda.

Au cours des siècles, la médecine ayurvédique a dû faire face à l'arrivée des médecines gréco-romaine avec les invasions musulmanes et occidentale avec la colonisation anglaise.
 Dans l'Inde actuelle, elle a retrouvé ses lettres de noblesse.
Elle  est représentée au ministère de la santé et dans les facultés de médecine.

  

Une importante communauté musulmane regroupant indiens, pakhistanais et nord africains  constituent un ensemble plus ou moins homogène  des différentes obédiences de cette religion.

 

 

Biens qu'on les appelle zarabes, les premiers musulmans de la Réunion sont originaires d'Inde, du Gujerat (Gujarãt). 

Ils sont arrivés dès les premiers temps de l'engagement, en même temps que les chinois et les Indiens de la côte des Malabars.
 Sunnites de rite hanafite, les zarabes  sont sur l'île depuis plus de deux siècles et ont une influence certaine sur la culture de l'île.
La mosquée Noor-e-Islam (Lumière de l'Islam) de Saint-Denis  a été fondée en 1905 et c'est la plus ancienne mosquée de France.
Un autre groupe musulman originaire du Gujerat est arrivé à la Réunion à partir de 1972, chassés de Madagascar par la situation politique de la grande île. Ces Indiens sont appelés karanes.

Le groupe musulman le plus récent est celui constitué par la communauté comorienne.  Ils sont sunnites, de rite chaféite.
 Avec 25 % de la population,    le groupe des musulmans sur l'île a acquis une importance indiscutable dans le tissus économique réunionnais. 

Une petite communauté nord africaine est installée depuis peu sur l'île et représente avec leurs compatriotes piedsnoirs un millier de familles.

 

                      Les zoreils.

 

                  Environs 40 000 zoreils sont installés sur l'île.

                     Plusieurs hypothèses ont cours sur l'île pour expliquer l'origine du mot.

                                                                       On l'utiliserait :

  1. parce que les Métropolitains tendent l'oreille pour comprendre le créole, la langue parlée dans ces iles ;
  2. parce que, quand les Métropolitains débarquent sur l'île, leurs oreilles deviennent rouges du fait de la chaleur tropicale ;
  3. parce qu'anciennement, lorsqu'ils venaient de France métropolitaine, c'était pour espionner la population locale en laissant traîner leurs oreilles et en rendre compte à Paris.
  4. En Martinique il vient peut être du Tamoul "durhei" qui veut dire Maitre.
  5. Une autre version veut qu'il vient du fait que les Blancs coupaient les oreilles des esclaves qui s'échappaient des plantations.
  6. le terme n'existait pas avant la Première Guerre mondiale.
  7. Ils  sont l'un des facteurs importants du secteur économique.

Les petit blancs des hauts ou "Yab".

 

Dépossédés de leur terre, ruinés, les petits propriétaires de Bourbon vont former au XVIIIe siècle une nouvelle classe sociale, celle des «pauvres Blancs». Le sort de ces «Petits Blancs», ainsi les appelle-t-on à partir de 1838, est le principal sujet de préoccupation des administrateurs dans la première moitié du XIXe siècle. Bon nombre de solutions seront envisagées, sans grand résultat. Beaucoup de ces Blancs préféreront se retirer dans les montagnes et vivre plus ou moins comme bon leur semble.

 

LES CAFRES

 

Ce terme désigne les descendants d 'esclaves  africains importés sur l’île dès 1715 pour la culture du café.

Aujourd’hui ce terme désigne de manière plus général une personne métisse d’origine africaine. La population cafre est la plus représenté sur l’île, et est à dominance catholique.

 

Il y aurait beaucoup à dire sur cette catégorie d'habitants que les gouvernants français jusqu'à nos jours, a toujours plus ou moins ignoré.

 

                     LES CHINOIS

 

On les retrouve comme tenanciers des fameuses “boutiques chinoises”, véritables cavernes d'Ali Baba d'épicerie, de quincaillerie, de mercerie, de pharmacie... Ils détiennent la plupart des petits commerces et deviennent les fournissierus exclusifs des réunionnais. Ils faciliteront la fidélité de la clientèle en mettant en place un système de paiement différé, enregistré dans un “carnet de crédit”.

Les chinois ont joué un rôle important dans l'alimentation réunionnaise.

Après une ascension fulgurante, ils se retrouvent aujourd'hui à la tête de grands réseaux de distribution et les plus jeunes occupent les professions libérales les plus rémunératrices, médecins, pharmaciens ou autres hautes fonctions administratives.