posté le 25-07-2010 à 06:43:40

MALOYA...Une culture très ancrée à La Réunion.

              

La ville de St Pierre

Capitale du sud

 

Nout patri Maloya, Nout Patrimwane

 

          Un poème de Eric NAMINZO

 

Maloya nout patri
Maloya patrimwane nout patri
Maloya patrimwane nout péi
Maloya in filozofi in manirwar la vi
Maloya nout gatir nout galé nout gayar
Maloya nout bout la tèr nout tir doulèr nout pli gran féklèr
Maloya nout lantant nout larmoni nout lékilib
Maloya la fors lonèr kouraz
Maloya dousèr tandrès domoun doumdoum lokèr
Maloya galé dofé la brèz krazé kabar atèr
Maloya i pran nout kèr i ral ali an Lafrik an Linn dann tout kalité péi

San maloya, nout pèp i rèspir pa
San maloya anlèr nout nasyon lé pa fyèr
San maloya an flèr nout péi i poulèr
Pou-k maloya i kontinyé fé bat nout kèr, fé dans nout pèp, anon mèt ansanm, pa riyink vindésanm.
Maloya patrimwane limanité, maloya patrimwane réyoné, nout batarsité.

 SEGA...MALOYA

A la Réunion, la musique est riche et très variée.
Riche par son histoire et variée par ses origines. Elle  permet également de perpétuer les traditions.
Malheureusement par manque d'éducation, d'information et d'encadrement, nombreux sont ceux qui basculent dans la facilité et le chahut en pensant que tambouriner  du n'importe quoi  fait parti de cette culture pourtant si riche.
Ces percussions trop faciles et à la portée du premier venu sombrent presque toujours dans une cacophonie assourdissante
qui bien heureusement n'a rien à voir avec  la richesse des cultures réunionnaises.
Hélas! peu d'artistes locaux osent affronter ce problème et très politiquement jouent le jeu de leur fond de commerce.
Le Maloya remonte au début du 19ème siècle.
Le séga était prononcé chéga par les esclaves.
Il fit son apparition en premier à l´île maurice par le biais d´esclaves d´Afrique de l´est.
Le séga tout comme le maloya était pour les esclaves le seul moyen d´oublier pendant un court instant leur condition d´esclave. 
Les années cinquante marque le début de la popularité du séga moderne.
Le séga moderne est plus rhytmé, les artistes d´aujourd´hui y ont ajouté synthés, batteries et guitares.
 
La tenue traditionnelle pour les femmes se définit ainsi:
petit haut à dentelles noué sur le devant recouvrant uniquement le haut du buste,
jupe ceintrée aux niveau de la taille et large vers le bas.
Pour chaques hommes qui se respectent:
chemise et pantalon corsaire.
Les tenues sont toujours de couleurs très éclatantes.
 Aujourd´hui sur l´île, les gens lui vouent toujours un très grand engouement .

 

Classé depuis à l'UNESCO.

 

 


 
 
posté le 25-07-2010 à 07:08:57

La Réunion, une mosaïque de cultures.

  • LA REUNION

    

 Carrefour des cultures dans une île française

 

Il est merveilleux de voir dans une même ville, les clochers d'une église, le minaret de la mosquée, le temple chinois, et le temple malbar, rivalisant tous dans leur beauté, tantôt par leur sculpture chargée et ostentatoire, tantôt par leur sobriété et leur discrétion.
Toutes les religions sont librement pratiquées, tout les chrétiens, musulmans, juifs, hindous, bouddhistes se serrent la main, échangent, rient, une leçon d'universalité.
Le chant du muezzin répond souvent aux cloches des églises.

Même si ces communautés ne se mélangent pas, il existe de réels rapports d'amitié qui rassemblent en maintes occasions ces différentes  cultures.

 

                    L'influence de l'Inde.

 

       

Divers communautés indiennes vivent sur notre île et influencent considérablement la vie de tous les jours. De nombreux temples d'une richesse architecturale exceptionnelle embellissent les villes. 

Une activité spirituelle très intense  y règne, particulièrement les jours de fête.

 


 

L'AYURVEDA 

 

 

L'Ayurvéda est la "connaissance de la vie", un savoir profond et spirituel, hérité de l'Inde ancienne.
C'est une philosophie et un art de vivre.
A ce titre, il dispense des conseils pratiques pour être bien avec soi-même et avec les autres.

 

"Si tous les matins, au réveil, nous n'avons pas envie de commencer notre journée souriants et enthousiastes, cela signifie que quelque chose ne fonctionne pas très bien en nous, qu'il y a un déséquilibre, un dysfonctionnement"

L'Ayurvéda enseigne alors comment rééquilibrer les énergies sur le plan physique, vital, mental, psychique et spirituel, pour être bien dans sa peau et évoluer.
Tout naturellement, la médecine ayurvédique est une branche de l'Ayurvéda.

Au cours des siècles, la médecine ayurvédique a dû faire face à l'arrivée des médecines gréco-romaine avec les invasions musulmanes et occidentale avec la colonisation anglaise.
 Dans l'Inde actuelle, elle a retrouvé ses lettres de noblesse.
Elle  est représentée au ministère de la santé et dans les facultés de médecine.

  

Une importante communauté musulmane regroupant indiens, pakhistanais et nord africains  constituent un ensemble plus ou moins homogène  des différentes obédiences de cette religion.

 

 

Biens qu'on les appelle zarabes, les premiers musulmans de la Réunion sont originaires d'Inde, du Gujerat (Gujarãt). 

Ils sont arrivés dès les premiers temps de l'engagement, en même temps que les chinois et les Indiens de la côte des Malabars.
 Sunnites de rite hanafite, les zarabes  sont sur l'île depuis plus de deux siècles et ont une influence certaine sur la culture de l'île.
La mosquée Noor-e-Islam (Lumière de l'Islam) de Saint-Denis  a été fondée en 1905 et c'est la plus ancienne mosquée de France.
Un autre groupe musulman originaire du Gujerat est arrivé à la Réunion à partir de 1972, chassés de Madagascar par la situation politique de la grande île. Ces Indiens sont appelés karanes.

Le groupe musulman le plus récent est celui constitué par la communauté comorienne.  Ils sont sunnites, de rite chaféite.
 Avec 25 % de la population,    le groupe des musulmans sur l'île a acquis une importance indiscutable dans le tissus économique réunionnais. 

Une petite communauté nord africaine est installée depuis peu sur l'île et représente avec leurs compatriotes piedsnoirs un millier de familles.

 

                      Les zoreils.

 

                  Environs 40 000 zoreils sont installés sur l'île.

                     Plusieurs hypothèses ont cours sur l'île pour expliquer l'origine du mot.

                                                                       On l'utiliserait :

  1. parce que les Métropolitains tendent l'oreille pour comprendre le créole, la langue parlée dans ces iles ;
  2. parce que, quand les Métropolitains débarquent sur l'île, leurs oreilles deviennent rouges du fait de la chaleur tropicale ;
  3. parce qu'anciennement, lorsqu'ils venaient de France métropolitaine, c'était pour espionner la population locale en laissant traîner leurs oreilles et en rendre compte à Paris.
  4. En Martinique il vient peut être du Tamoul "durhei" qui veut dire Maitre.
  5. Une autre version veut qu'il vient du fait que les Blancs coupaient les oreilles des esclaves qui s'échappaient des plantations.
  6. le terme n'existait pas avant la Première Guerre mondiale.
  7. Ils  sont l'un des facteurs importants du secteur économique.

Les petit blancs des hauts ou "Yab".

 

Dépossédés de leur terre, ruinés, les petits propriétaires de Bourbon vont former au XVIIIe siècle une nouvelle classe sociale, celle des «pauvres Blancs». Le sort de ces «Petits Blancs», ainsi les appelle-t-on à partir de 1838, est le principal sujet de préoccupation des administrateurs dans la première moitié du XIXe siècle. Bon nombre de solutions seront envisagées, sans grand résultat. Beaucoup de ces Blancs préféreront se retirer dans les montagnes et vivre plus ou moins comme bon leur semble.

 

LES CAFRES

 

Ce terme désigne les descendants d 'esclaves  africains importés sur l’île dès 1715 pour la culture du café.

Aujourd’hui ce terme désigne de manière plus général une personne métisse d’origine africaine. La population cafre est la plus représenté sur l’île, et est à dominance catholique.

 

Il y aurait beaucoup à dire sur cette catégorie d'habitants que les gouvernants français jusqu'à nos jours, a toujours plus ou moins ignoré.

 

                     LES CHINOIS

 

On les retrouve comme tenanciers des fameuses “boutiques chinoises”, véritables cavernes d'Ali Baba d'épicerie, de quincaillerie, de mercerie, de pharmacie... Ils détiennent la plupart des petits commerces et deviennent les fournissierus exclusifs des réunionnais. Ils faciliteront la fidélité de la clientèle en mettant en place un système de paiement différé, enregistré dans un “carnet de crédit”.

Les chinois ont joué un rôle important dans l'alimentation réunionnaise.

Après une ascension fulgurante, ils se retrouvent aujourd'hui à la tête de grands réseaux de distribution et les plus jeunes occupent les professions libérales les plus rémunératrices, médecins, pharmaciens ou autres hautes fonctions administratives.

 


 


 
 
posté le 25-07-2010 à 08:21:30

Histoire de notre île

 

 

 

 

Ce texte publié par Clicanoo remonte à janvier 2005. Les orientations politiques de l'île n'ont pas permis l' évolution souhaitée et les conditions d'évolution intellectuelles et matérielles d'une certaine couche de la population restent précaires.

 

8 avril 1794 :

l’île Bourbon devient île de La Réunion.

 

Mais avait-on imaginé, à cette époque, à quel point ce nom était prédestiné ?

 

La Réunion, deux siècles plus tard, a véritablement signifié la réunion de toutes les ethnies qui, au fil des immigrations, ont réussi à former la population réunionnaise.

Que l’on soit "Chinois", "Z’arab’", "malbar", "créole" métissé ou blanc, "caf’", on est avant tout Réunionnais.

 

La société réunionnaise, que beaucoup ont qualifiée de "microcosme", rassemble sur un minuscule "caillou" à peu près tout ce qu’on peut trouver dans le monde en matière de races humaines et de niveaux sociaux.

 

LA COMMUNAUTÉ TAMOULE

 

 

 

 

Les Indiens de La Réunion, appelés "malabars", sont issus des engagés arrivés dans l’île à la fin du dix-neuvième siècle.

Précisons que cette appellation de "malabars" n’est pas très juste puisque la plupart des travailleurs indiens a été amenée de la côte de Coromandel et du Sud de l’Inde. En fait, les Indiens d’origine malabare ont été les premiers arrivés à la fin du XVIIIe siècle. Tous les Indiens tamouls venus par la suite ont tout naturellement été appelés "malabars".

 

A la fin de l’esclavage, ces Indiens ont remplacé les esclaves dans les champs. Et peu à peu cette société tamoule s’est mise à évoluer. Dès la fin de la guerre, les fils des familles "malabars" n’ont pas voulu perpétuer une tradition de petits employés. Certains y sont parvenus et officient en tant que médecins, avocats ou grands commerçants.

 

Leur train de vie est souvent bien supérieur à celui du Réunionnais moyen. Mais cette réussite ne concerne qu’une infime partie de la communauté :

 

la plus grande masse connaît encore des conditions de vie très modeste. Ce sont des petits propriétaires ou colons, des employés agricoles ou "bazardiers".

 

 

Bien sûr ils vivent mieux qu’au début du siècle, mais autre point : si à La Réunion, les Indiens n’ont pas instauré le système de castes que l’on retrouve en Inde continentale, la fortune en a instauré un autre.

 

En effet à cette époque, les mariages entre tamouls riches et pauvres sont difficiles pour ne pas dire impossible. En outre, au fil du temps, la communauté tamoule, soumise au bon vouloir des propriétaires terriens qui l’avaient engagée, a perdu les coutumes de ses ancêtres. Les Indiens engagés n’avaient pu pratiquer leur religion car nombre de proprétaires leur avaient interdit la pratique religieuse ou refusé un endroit où bâtir un temple. Or ce droit leur était clairement accordé dans les contrats qu’ils avaient signés. Mais la tendance s’est inversée : les tamouls de l’île ont pris conscience de leur identité propre et les contacts avec l’île Maurice, plus liée à l’Inde, encouragent les "malabars" de La Réunion a retrouver leur passé et leur coutumes. Outre les marches sur le feu, les sacrifices des animaux, la pratique de la religion reprend sa place au sein de la société tamoule. Les jeunes garçons réaprennent le sens des cérémonies tandis qu’aux jeunes filles on enseigne les gestes des danses sacrées traditionnelles.

 

 

 Enfin, dans cette recherche d’une identité culturelle s’inscrit aussi une recherche religieuse qui laisse la liberté au tamoul de choisir de vivre sa culture soit du côté de l’hindouisme, soit du côté du christianisme. Comme on peut le voir culture et religion peuvent vivre indépendamment l’une de l’autre, bien que l’une reste quand même liée à l’autre. L’autre composante importante de la population réunionnaise est la communauté chinoise, présente dans l’île depuis le début du siècle.

 

 

 

LES CHINOIS...UNE INTÉGRATION PARFAITE

 

Les Chinois, au nombre de quinze mille en 1974, ont eu, semble-t-il, moins de 

 Il ont été les premiers, avant les tamouls et les musulmans, à fréquenter les écoles publiques françaises et se sont orientés vers des professions autrefois réservées aux seuls fils de familles aisées.

Au début du siècle, lorsqu’ils sont arrivés dans l’île, les Chinois n’avaient que peu, voire pas du tout, de moyens. Cependant, grâce à un travail acharné et un sens de l’économie très poussé, ils ont pris en main tout le commerce d’alimentation de La Réunion.

 

 

La force de la communauté chinoise réside dans sa solidarité. En effet tout nouveau arrivant qui montrait sa volonté de travailler trouvait toujours prêteur pour l’aider à monter sa propre boutique. De ce fait, à une époque, la plupart des "grandes surfaces" de l’île leur appartenait. Si les Chinois se sont aussi rapidement adaptés, c’est qu’aucune pratique religieuse contraignante, aucune coutume trop vivace ne les empêchent de se fondre dans la "masse".

 

Ils font partie de la société réunionnaise beaucoup mieux que dans d’autres pays où ils ont émigré également en nombre. Mais dans ces autres territoires, la coupure avec les autres groupes sociaux est très nette. La seule différence que l’on peut noter c’est celle qui existe entre les Chinois "d’avant" et ceux de la fin des années soixante-dix :

"Nos jeunes ont cessé d’être commerçants, ils sont aujourd’hui entièrement intégrés à la société française. Ils ont acquis une culture occidentale....

 A La Réunion, il n’y a plus de Chinois. Ils sont tous Français maintenant !",

 explique un des membres de cette communauté, en 1979. Mais si les jeunes ne parlent plus la langue de leurs ancêtres, cela ne signifie pas que cette société a totalement disparu. Certains perpétuent les vieilles danses traditionnelles de la Chine et des professeurs tentent d’apprendre la langue de leur origine aux jeunes. Par ailleurs au sein des familles, la vraie cuisine chinoise, différente de celle des restaurants, subsiste.

 

 

 LES MUSULMANS

 

La troisième communauté, la moins nombreuse puisqu’elle ne compte qu’un peu plus de cinq mille membres, est celle des Indiens musulmans. Les musulmans se sont eux aussi dirigés vers le commerce. Mais, au fil des années, on compte de plus en plus de médecins, d’avocats ou d’enseignants.

 

 

Mais contrairement aux communautés tamoule et chinoise, les musulmans ont véritablement gardé la pratique de la religion.

La vie au sein des foyers musulmans est encore traditionnelle, avec la toute-puissance du père et le respect strict des préceptes du Coran.   

Simplement, ils essaient d’allier les "bienfaits" de la civilisation, la survivance des coutumes et la religion que leurs ancêtres ont amenés avec eux. Cependant cette communauté est plus fermée, même si elle se modernise et les mariages inter-raciaux sont relativement rares. Il semblerait que l’opposition à ces mariages soit liée à la religion.

 

 

METIS, CAFFRES, EUROPEENS...

 

Les deux autres catégories sociales composant la population réunionnaise sont les "métis" et les Européens. Ils sont entre cent cinquante mille et deux cent mille pour les premiers et entre quatre-vingt dix et cent vingt mille pour les seconds. Cependant, on peut difficlement parler de métis et de Blancs en termes généraux, comme pour les tamouls, les Chinois ou les musulmans. Les "métis", qui comptent pour la moitié des habitants de La Réunion, connaissent diverses fortunes sociales, mais ce sont ceux aussi qui ont le plus de mal à se forger une identité propre. Enfin, il y a la classe des métropolitains, les "zoreils" comme nous les appelons ici, sans qu’il y ait quoi que ce soit de péjoratif. Certains métropolitains sont installés dans l’île depuis fort longtemps et sont devenus au fil des ans aussi Réunionnais que les natifs du département. D’autres, en revanche, fonctionnaires pour la plupart, ne sont que de passage. Par ailleurs cette immigration métropolitaine aura eu des conséquences sociales et humaines non négligeables sur une population dont la mentalité est loin d’être tout à fait occidentale.

 

La population réunionnaise est donc une véritable mosaïque de couleurs. On ne pouvait donc choisir meilleur patronyme pour cette île de l’océan Indien où se côtoient différentes ethnies.

 

 

 


Commentaires

 

1. lafianceedusoleil  le 25-07-2010 à 11:04:57  (site)

Bonjour,
je découvre ton blog et j'ai beaucoup apprécié ton article très intéressant.
Je remercie pour ce bon acticle.
Bienvenur sur Vef, je vois que tu es toute récente, bonne continuation.
Bon dimanche et grosse bise.
Cricri

2. couleurskreolreunion  le 25-07-2010 à 12:26:52  (site)

Merci pour cette inauguration car tu es le premier premier com que je reçois.
Je suis une réunionnaise d'adoption et ravie de vivre dans ce beau pays où il y a tant à faire.
Bien amicalement
Fara

 
 
 
posté le 25-07-2010 à 10:42:42

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posté le 25-07-2010 à 13:35:01

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